DIFFÉRENCES SECONDAIRES ENTRE LE CO- ET LE POST-PHOSPHÈNE

Différence secondaires entre le co- et le post-Phosphène

Différence de fatigabilité de la fonction phosphénique :
Voici une nouvelle différence entre les deux variétés principales de phosphènes : si l’on éclaire trente secondes, que l’on éteigne trois minutes, puis que l’on rallume de nouveau trente secondes et ainsi de suite, le post-phosphène se reconstitue toujours semblable à lui-même, si longue que soit l’expérimentation. Par contre, si l’on fixe trois minutes et que l’on éteint, pour que le co-phosphène suivant soit semblable au premier, il faut attendre une dizaine de minutes, du moins chez la plupart des sujets.

Différence de stabilité du post-phosphène consécutif à un co-phosphène :
On remarquera que le post-phosphène immédiatement consécutif au co-phosphène, c’est-à-dire à une fixation de la lampe de trois minutes, est chez la plupart des sujets plus stable qu’après une fixation de trente secondes. On observera moins de variations de couleurs et moins d’éclipses, ce qui le rend un peu plus commode pour le Mixage.

Fixation de la lampe d’une durée exagérée :
Dans les deux cas, pour le co- ou le post-phosphène, l’effet est le même : le résultat est moins bon.
Si au lieu de fixer une lampe pendant trente secondes comme pour obtenir le post-phosphène, ou trois minutes comme pour avoir le co-phosphène, on fixe la lampe pendant une dizaine de minutes, bien entendu en ayant choisi une force d’éclairage qui ne fatigue pas la vue et toujours en cillant, on notera néanmoins que le phosphène consécutif est plus sombre que le post-phosphène normal, qu’il est plus petit, plus fluctuant, que ses éclipses sont plus longues et qu’il est moins durable.
De même, si l’on veut ensuite obtenir un co-phosphène, il faudra un temps de repos bien plus long.

C’est la preuve qu’il est inutile de se fatiguer la vue par des fixations au-delà des normes que nous avons indiquées pour chaque phosphène.

QUELQUES CURIOSITÉS DES POST-PHOSPHÈNES

Réactivation du phosphène :
Souvent, le débutant accuse la disparition du phosphène un peu trop tôt. On rallume dans la pièce et lorsqu’il ouvre les yeux, le sujet s’étonne de voir le phosphène réapparaître sur le mur d’en face.
On fera alors l’expérience suivante :
Environ trois minutes après l’extinction de la lampe, le sujet étant toujours en obscurité et restant les paupières fermées, sans se crisper, allumer subitement un temps aussi bref que possible l’éclairage d’ambiance, par exemple la lampe au plafond (la lampe à phosphène étant éteinte).
Cet éclairage d’ambiance est obtenu avec une lampe plus faible que celle qui a servi à engendrer le phosphène ; de plus, aucun rayon direct ne parvient aux yeux puisqu’elle est au plafond et la lumière réfléchie par l’environnement est très atténuée par la traversée des paupières.

Malgré la brièveté de ce faible éclairage, l’observateur perçoit une forte réactivation du phosphène qui devient plus brillant et plus grand. On peut répéter plusieurs fois l’expérience avant l’extinction totale de celui-ci.

Changement de couleur du post-phosphène par sa projection en pénombre sur un fond teinté :
La projection du phosphène, les yeux ouverts, sur un fond éclairé provoque des changements de couleurs apparemment complexes, pourtant assez simples à résumer : si le sujet projette sur un fond blanc le début du phosphène vert, il n’y a pas ou peu de changement de couleur.
S’il est près de la fin de la phase verte, la projection fait apparaître la teinte rouge, comme si la force sous-jacente au vert n’était plus suffisante pour “ tenir le coup ” devant l’irruption d’une nouvelle énergie, ce qui libère la force sous-jacente potentielle de la deuxième couleur qui attendait pour passer.

Retenons-le bien car c’est un argument en faveur de l’explication que nous donnons des successions et saccades de couleurs des phosphènes, explication que nous verrons plus loin.

Si le phosphène est projeté sur un fond coloré, sa teinte résulte de la combinaison de la couleur que ce phosphène aurait à ce moment en obscurité, de la couleur du fond et du rapport de l’intensité de l’éclairage du fond, au stade que ce phosphène aurait à ce moment (c’est-à-dire que la phase verte, par exemple, a la même intensité en sensation subjective d’un bout à l’autre de sa présence mais l’énergie en réserve, pour provoquer cette couleur, baisse avec le temps).

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Dr Lefebure

Dr LEFEBURE

• Ancien Externe des Hôpitaux de Paris,
• Ancien médecin du Service de Santé scolaire,
• Ancien professeur de Sciences et de Mathématiques,
Médaille d‘Or et Prix du Concours Lépine,
Médaille d‘Argent du Concours Lépine,
Médaille d‘Or du Salon International des Inventeurs,
Médaille de Vermeil du Salon International d‘inventions,
Médaille d‘Argent du Salon Mondial des Inventeurs de Bruxelles, pour la méthode “Phosphéno-Pédagogie”.