EXPÉRIENCES PHOSPHÈNES PRÉLIMINAIRES

Pour familiariser l’étudiant avec les phosphènes, nous lui ferons exécuter les expériences préliminaires suivantes :

Mobilisation du regard pendant l’éclairage :

Pendant l’éclairage, au lieu de faire fixer la lampe, faire fixer l’index du démonstrateur. Celui-ci tracera lentement une croix devant la lampe, en revenant plusieurs fois sur chaque bras de la croix, durant environ une minute et demie.
Faire observer que le post-phosphène consécutif a la forme d’une croix. Cette expérience, dont le résultat était évident, amuse pourtant beaucoup les débutants car la croix obtenue est très belle. Ainsi, ils se souviennent pourquoi il ne faut pas bouger les yeux pendant la fixation : le phosphène a la forme du mouvement du globe. Ensuite, le novice ne dérangera pas une séance collective en demandant pourquoi, à une expérience, il voit deux ou trois phosphènes au lieu d’un.
De même, il comprendra pourquoi le phosphène solaire paraît souvent en zigzag. Pour qu’il soit rond, il faut mettre les mains devant les yeux, se placer en direction du soleil, écarter les mains et ouvrir les yeux pendant deux ou trois secondes et inversement à la fin de la fixation.
Le phosphène a donc la forme du mouvement des yeux pendant la fixation.
Ainsi, si le post-phosphène a la forme d’une poire horizontale, c’est que le sujet regardait de côté au moment de l’allumage ; ensuite seulement, il a porté le regard sur la lampe.
Ces faits sont évidents, ainsi que les suivants que nous allons décrire. Pourtant, il arrive que des élèves butent sur de si petites choses ; il faut pouvoir alors les leur expliquer.

Mobilisation de la lumière, le regard restant fixe :

Faire à nouveau fixer la pointe de l’index du démonstrateur mais à l’inverse de l’expérience précédente, ce doigt devra rester immobile. C’est la lampe à laquelle le démonstrateur fera décrire un cercle autour du doigt dressé.
Le post-phosphène aura évidemment la forme d’un anneau mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ici.
C’est ce qui se passe à propos du co-phosphène : derrière le passage de la lampe, il persiste une traînée grisâtre ou parfois légèrement colorée, en général fort longue.
De plus, pour une distance très précise de l’observateur et une certaine vitesse de rotation, il se produit un phénomène bien plus curieux : il apparaît une queue de teinte également grisâtre (donc de la teinte de la lueur diffuse) qui part de la lampe mais elle est rejetée hors de la circonférence, comme le serait une substance subtile par la force centrifuge.
Nous l’avons appelé “ Phosphène en queue de comète ” dans “ L’Exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles ”, où ce phénomène est décrit plus en détail

Cette expérience se réalise facilement avec une lampe montée sur une roue de bicyclette.

Elle prouve que lorsque la source est mobile, diverses variétés de phosphènes peuvent l’accompagner car ici, on se trouve à un phénomène frontière entre le co- et le post-phosphène puisque l’on peut considérer la traînée à distance comme le post-phosphène consécutif au passage de la lampe, post-phosphène un peu spécial parce que l’éclairage a été bref.
Cela va nous aider à comprendre le mécanisme de l’expérience suivante.

Phosphènes par contiguïté de couleurs :

Plaçons bord à bord un carton rouge et un carton vert. Eclairons très fortement l’ensemble et fixons le regard en un point situé à la limite des deux couleurs.
Après quelques instants, on voit une bande d’un rouge plus vif que celle du carton, le long de la ligne de démarcation des couleurs, sur le carton rouge ; de même, sur le carton vert, une bande d’un vert plus franc, plus cru.
Or, ces deux bandes fluctuent. Les mouvements de ces deux bandes de couleurs vives sont au même rythme et de même nature que ceux du co-phosphène.

Nous sommes donc en présence d’un phosphène par contiguïté de couleurs.

On peut en obtenir de cette catégorie, par exemple en plaçant un rond noir sur un fond blanc ou inversement. On observe alors un nuage blanchâtre fluctuant en périphérie, donnant l’impression que les contours ne sont plus nets. Il s’agit évidemment encore d’un phosphène par contiguïté de couleurs.
Dans beaucoup de manuels de développement des facultés mentales, cet exercice de fixation d’un rond noir sur un fond blanc est indiqué. On voit qu’il utilise, sans les avoir analysées, les propriétés du Phosphénisme.

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